Mon voyage solo en Ouzbékistan

Mars 2025.

Je pars solo en Ouzbékistan.

J’étais censée partir avec un ami, mais à la suite de quelques contraintes perso, il ne pouvait plus.

Je lui avait dit

“Mon rêve c’est de partir dans un pays en -Stan, mais je pourrai jamais le faire toute seule.”

Je me retrouve donc seule, avec ce dilemme.

Partir seule. Ou encore attendre quelqu’un.

Vous l’avez compris.

Je suis partie seule en voyage en Ouzbékistan.

Je flippais comme pas possible.

Et vous savez quoi ?

Ça a été un de mes plus beaux voyages.

Quelques heures après avoir atterri à Tashkent, la capitale, j’ai compris que mes préjugés étaient complètement infondés.

J’ai pourtant l’habitude de voyager dans des pays atypiques.

Mais j’avais malgré tout de nombreux clichés en tête…en particulier sur ma sécurité en tant que femme seule.

Résultat ?

Je ne me suis jamais autant sentie en sécurité à l’étanger.

Je me suis même sentie protégée.

Partout où j’allais !

Moi. L’européenne aux yeux bleus d’1,82m, en jean, chaussures de rando, avec mon sac à dos Decathlon.

On ne pouvait pas me rater.

Mais malgré la différence, les locaux m’ont accueilli comme si j’étais de leur famille.

Partout où j’allais, je recevais de la nourriture en cadeau, on m’invitais à manger, je recevais des cadeaux, on prenait des selfie…dingue !

Bien sûr, j’ai eu des moments de solitude.

Dans ce train, où tout le monde me parlait en russe ou en ouzbek pour me faire comprendre que ma couchette n’était pas disponible à cause de la valise d’une femme enceinte.

Dans cette ville touristique où je n’ai pas trouvé ma place au milieu des groupes de touristes.

Parce que oui, il y a des touristes en Ouzbékistan.

Ils sont pour la majorité : de +50 ans, et en groupe !! L’enfer !

Totalement opposé à ma vision du voyage.

Pour vous dire.

Je me suis retrouvée à un festival local, où il y avait zéro touriste…Sauf un groupe de 13 français.

Ils sont restés entre eux, sans jamais s’intégrer à la population.

Nous sommes allés au même endroit, sans vivre la même chose.

Lorsqu’ils m’ont croisé, ils ont d’ailleurs cru que j’étais une expatriée et que je vivais sur place.

Ils m’ont dit “vous êtes super intégrée”.

En 6 jours, j’avais compris les codes du pays, j’avais appris la base de la langue…et surtout, je ne me suis pas enfermée dans un groupe de français.

Le voyage solo ouvre aux autres.

Encore plus dans ce type de pays où il n’y a pas beaucoup de touristes.

C’est d’ailleurs une des forces de ce pays : 

Les locaux ne sont pas encore corrompus par l’attrait de l’argent des touristes.

Il n’y en a pas assez.

Les échanges sont vrais, sincères et plein d’amour.

C’est la première fois de ma vie que je reçois autant d’amour de personnes complètement inconnues.

Je vous souhaite de découvrir l’Ouzbékistan, en individuel, avant que le pays ne devienne trop touristique.