Suite à notre séjour d’une semaine en Roumanie, en août 2021, retrouvez notre retour voyage.
L’objectif : vous montrer à quel point ce pays mérite d’être visité, au-delà de tous les clichés qu’il peut subir !

Pourquoi la Roumanie ?

Revenons quelques années en arrière pour comprendre pourquoi j’affectionne autant ce pays.

2 janvier 2002 : je mets les pieds pour la première fois en Roumanie, pour partir en expatriation avec mes parents, mon frère et ma soeur. Je n’étais qu’une enfant apeurée de quitter mon pays.

J’ai passé toute ma scolarité au Lycée France de Bucarest, où j’ai passé mon bac.

En 2002, il y avait 2 supermarchés dans la capitale, les français s’appelaient par téléphone quand il y avait un réassort de Nutella, et quand les rayons étaient vides…bah c’était vide. Ici il n y a pas de scandale à propos d’une baguette trop cuite !

Avoir grandit en Roumanie m’a appris à me satisfaire de ce que j’ai, et apprécier mon quotidien (comme l’eau courante ou l’électricité). Grandir en Roumanie, c est aussi apprécier la sécurité des rues, sortir le soir sans avoir peur…

Après mon bac, je suis rentrée en France pour mes études supérieures : le défi a été de se réadapter.
J ai surtout compris que la Roumanie avait une très mauvaise image.
Dès que je prononce son nom, j’ai le droit à des
– Mais je veux pas mourir
– Ils font la manche là-bas ?

STOP LES CLICHÉS.

Depuis, je veux changer les mentalités, à mon échelle, pour montrer à quel point ce pays mérite d’être visité.

Visiter Bucarest

La capitale est une ville très étendue, avec une superficie de 228 km2 (soit 2 fois plus que Paris).

Bucarest est propose milles facettes :
– Des allées de blocs de l’ère communiste
– Des quartiers historiques comme Lispcani
– D’immenses parcs vet lac en pleine ville
– Des magasins dans tous les sens, de toutes les marques
– Des voitures classiques mais aussi des voitures de luxe comme on n’a jamais vu en France
– Des restaurants, partout, ouverts non stop toute la journée

Bucarest est facilement visitable à pied, si vous prenez un hébergement central.
Vous aurez aussi la possibilité de prendre le métro, ou le taxi (très bon marché).

Combien de temps ?

Pour visiter Bucarest, 3 jours pleins suffisent. Si vous souhaitez profiter de la vie et surtout découvrir la vie nocturne, je vous recommande d’y rester 4 à 5 jours.

Nos incontournables :
– Le Palais du Peuple
Construit par la dictateur Ceaucescu, cet édifice est le deuxième plus grand au monde, après le Pentagone. Le visiter c’est faire un bon dans l’histoire et comprendre la démesure de cette époque pas si lointaine.
Sur réservation (visite guidée obligatoire)
Entrée : 10€/personne

– Le restaurant Caru cu Bere
Un restaurant en plein coeur de la vieille ville, qui mérite le détour pour sa décoration typique, mais aussi pour sa très bonne cuisine.
Le samedi soir, réservez une table à l’intérieur pour pouvoir voir le spectacle de danse traditionnelle.

Direction la Transylvanie

Pour rejoindre la campagne, vous avez deux possibilités :
– Le train, qui rejoint les principales villes. Le désavantage est le manque d’autonomie sur place, en particulier si vous souhaitez vous balader hors des villes.
– La location voiture : très facile depuis le centre ou l’aéroport de Bucarest.
Le désavantage : il faut apprendre à oublier son code et faire preuve de patience. La conduite est relativement chaotique 

Nous avons opté pour une location voiture durant ce séjour.

Voici notre itinéraire complet :

Nous avons fait un arrêt de 2 nuits dans une auberge à Sinca Noua. Un lieu coupé de tout, où l’on peut pratiquer l’équitation. Ce n’est pas notre truc, mais l’hébergement est très bien placé.
Le petit bémol de cet hébergement : les propriétaires emploient de jeunes bénévoles, pour s’occuper des hôtes, mais aussi des chevaux et du jardin. Ils ont des journées folles. Je ne suis pas pour l’exploitation animale, mais je suis aussi contre l’exploitation humaine…

Durant notre séjour à Sinca Noua, nous avons pu aller faire un tour à Rasnov, mais aussi Brasov, deuxième ville de Roumanie.
Ses influences austro-hongroises et saxonnes changent totalement le décors.

Nous avons aussi eu l’occasion de vivre une expérience de dingue : aller à la rencontre des ours sauvages.
La Roumanie en compte près de 8000.
Certaines randonnées sont d’ailleurs interdites à cause de leur présence.

Pour aller à leur rencontre, nous avons fait appel à un guide, qui vous amène en pleine forêt. Armé de son fusil et de sa bombe au poivre, il nous accompagne jusqu’à une cabane avec vitre sur la forêt. Il s’occupe ensuite de disposer des biscuits et de la pastèque.
Les ours n’ont pas mis beaucoup de temps à venir. Nous avons passé 2h à les observer, mâles, femelles et oursons.
Une expérience incroyable, mais sur laquelle je reste mitigée.
Les ours restent très très craintif. Au moindre bruit dans la cabane, ils s’enfuyaient. Mais cette activité leur donne tout de même à manger, même si maintenant ils ont l’habitude de descendre fouiller dans les poubelles des villes limitrophes (y compris dans Brasov).

Le Nord de la Transylvanie

Nous avons continué notre route vers le Nord, avec un premier arrêt à Viscri.

Ce village classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, reste très typique.
On peut y visiter ses rues aux maisons colorées, mais aussi l’église fortifiée.
Le Prince Charles y a même acheté une maison.

Nous sommes ensuite partis en direction de Sighisoara, où nous avions réservé une chambre d’hôtes à deux pas de la citadelle, chez des gens adorables.
L’occasion de visiter la citadelle et ses petites rues pavées, mais aussi monter en haut de la ville (via de nombreuses marches)  et découvrir son ancien cimetière allemand.
Sighisoara reste une ville très touristique.
Cette année,  les touristes étaient essentiellement roumains #covid19

Un retour par l’Ouest

L’étape suivante : Sibiu.
Une ville aux fortes influences saxonnes, avec sa grande place, sa cathédrale orthodoxe et ses petites rues colorées. Par moment, on pourrait vraiment se croire en Allemagne.

Une ville qui mérite une demi-journée de stop.
Nous avons passé la nuit dans une chambre d’hôtes à 15min de route du centre, dans un petit village.
Des hôtes adorables nous ont accueillis, dans une très grande chambre, avec petit déjeuner, à seulement 35€ pour 2 personnes. Imbattable !

Le retour à Bucarest

Après ces quelques jours de roadtrip, nous sommes rentrés à Bucarest pour le weekend.

Je voulais absolument profiter de la vie nocturne.
Depuis mon retour en France, je ne sors que rarement en boîte de nuit…seulement en Roumanie (où à l’étranger).

Pourquoi ? Car ici tout est simple.
On peut s’habiller comme on veut, l’alcool n’est pas cher, mais surtout, l’ambiance et la musique sont bien meilleurs.
Je n’en peux plus des Émile et images et Michel Sardou en France ^^
Ici la musique est moderne et les mix sont toujours de qualité (sans aucune norme sonore…on ressort forcément avec les oreilles qui sifflent).

En parlant de normes : nous avons effectué ce voyage en Août 2021, en pleine pandémie de covid-19.
Pour les normes sanitaires, il faudra repasser.
Je n’ai vu quasiment personne avec un  masque en intérieur,alors qu’obligatoire (sauf dans les grandes chaînes et lieux du gouvernement).
Pour aller en boîte ou au restaurant : aucun pass sanitaire n’est demandé.
Dois-je évoquer la distanciation physique ?
J’ai donc dansé avec des personnes collées à mon dos et mes bras…ça fait bizarre, mais qu’est ce que ça fait du bien de boire un verre en dansant avec la musique à fond 💚

Au-delà de ces normes non respectées, le pays reste très (très) stricte quant aux quarantaines à respecter (s’il y a), avec des vérifications aléatoires.

Plaquer les préjugés

Durant ce séjour, j’ai partagé avec vous un maximum de stories Instagram et Facebook, afin de vous montrer la beauté de ce pays.

Un pays à haut potentiel qui , je suis sûre, sera une destination très touristique dans quelques années, comme l’est aujourd’hui la Croatie.

Si vous souhaitez découvrir un pays authentique, il est encore temps d’en profiter.

Note importante :
Lors de votre séjour, oubliez le château de Bran, soit disant le château de Dracula. Il n’y a jamais mis les pieds. Son vrai château est la Citadelle de Poenari. Elle est aujourd’hui en ruines, mais on peut la visiter…moyennant une ascension de 1500 marches (voilà pourquoi ce n’est pas touristiques. Ils ont préféré attribuer un autre château plus accessible).

J’espère avoir pu un peu (beaucoup) casser les clichés de ce si beau pays.
Ce sera un plaisir pour moi (et une belle victoire) de pouvoir vous aider à le visiter 💙

👋 Je suis Claire, créatrice de Salmon Voyages.

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